Étude géotechnique et assistance technique en région PACA
Le diagnostic géotechnique permettra de dresser un constat des désordres, de déterminer les causes qui y sont à l'origine et ainsi de fournir les recommandations pour y remédier.
Le cas de la tempête Alex dans les Alpes-maritimes
Le département des Alpes-Maritimes a été violemment impacté par la tempête Alex en octobre 2020 notamment les vallées de l'Estéron, de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya.
Cette tempête a généré des cumuls de pluie exceptionnels localement supérieurs à 500 mm/m² ou 500 Litres par m².
Ces précipitations ont saturé en eau les bassins versants engendrant les crues de la Vésubie, de la Tinée, du Var et de la Roya.
En plus des inondations, ces précipitations ont généré de nombreux mouvements de terrain :
- Des affaissements et effondrements de terrain,
- Des éboulements et chutes de blocs rocheux,
- Des glissements de terrain...
Le paysage de l’arrière-pays a donc été changé en quelques heures avec un décapage du terrain naturel par érosion et un charriage de sédiment.
Les désordres concernent les routes, les réseaux d’eaux potables, les réseaux d’eaux usées, d’eaux pluviales, les réseaux d’électricité…
Au niveau des propriétés privées se situant sur les rives des vallons, les désordres sont généralement :
- La disparation des berges des vallons,
- La disparation de leurs jardins,
- Le sous-cavement des fondations des habitations qui sont en équilibre précaire,
- La destruction partielle ou totale des habitations.
Pour les cas plus dangereux, des habitations ont pu faire l’objet d’arrêté de péril interdisant l’accès en fonction du risque.
Les propriétaires des habitations assurées ont déclaré leurs sinistres aux compagnies d’assurances qui missionnent des experts d’assurances submergés de déclarations sinistres.
Il existe une importante incertitude relative à l’estimation du coût des indemnisations des propriétaires assurés par leurs compagnies d’assurances :
- Le sinistre est-il couvert par leur contrat d’assurance ?
- Le chiffrage des travaux est difficilement estimable sans un accès carrossable et sans études techniques complémentaires,
- Les habitations sont–elles reconstructibles compte tenu de la présence d’une rivière au pied de celles-ci ?
Pour les cas les plus complexes et pour un aléa de grande ampleur, les communes pourraient mobiliser le « fond Barnier » destiné à l’origine au financement des indemnités d’expropriation de biens exposés à un risque majeur.
La mobilisation du « fond Barnier » a pour objet d’améliorer la sécurité des personnes face aux risques naturels et de réduire les dommages aux biens quand les moyens de sauvegarde et de protection des populations sont supérieurs au montant de l’indemnité d’acquisition des propriétés (amiable ou par expropriation).
Sa mobilisation ne concerne pas les terrains nus (terrain sans habitation assurée). Elle doit se faire en concertation avec les communes, les collectivités, les services départementaux et régionaux.
Dans tous les cas, de nouveaux enseignements seront tirés de cette catastrophe notamment en matière d’urbanisme (nouveau plan local d’urbanisme et nouveau plan de prévention des risques d’inondation) et sur la gestion de crise (culture du risque d’inondation).
N'hésitez pas à faire appel à AGRINIER EXPERTISE pour réaliser un diagnostic géothechnique G5 et pour une assistance technique dans le cadre du chiffrage des travaux. Contactez-nous ici.